Encore une fois, des manifestations de masse ont eu lieu ce 14 juin, avec un maximum de 35’000 personnes à Zürich. La revendication principale, l’augmentation des salaires et des rentes pour les femmes, qui sont touchées durement par le renchérissement du coût de la vie.
Elles montrent à quel point la colère est grande autour des attaques sur les droits des femmes et leurs conditions de vie. Des couches larges de travailleuses et de travailleurs se radicalisent sur la question de l’oppression et des droits des femmes. A Zürich, un maçon, qui regardait passer la manif, nous a dit “évidemment que les femmes doivent gagner plus. Mais en fait, tous les travailleurs devraient gagner plus, parce que tout devient plus cher”.
Dans la crise, tous voient, d’un côté, les heures de travail augmenter, les salaires baisser face à l’inflation et la pression générale augmenter sur leurs épaules, avec toutes les conséquences que cela a sur la santé mentale et l’indépendance économique des femmes. De l’autre côté, la classe dirigeante utilise les attaques sur les femmes et les personnes LGBT pour détourner l’attention de la crise de son système.
Il devient clair pour beaucoup qu’il s’agit d’une lutte de classe, d’eux contre nous, et pas d’une lutte entre identités. Comme l’a bien dit une mère de famille bernoise à la manif :“Vous avez créé ce parti, c’est exactement ce qu’il faut, un parti qui se bat pour les femmes travailleuses. Je ne suis pas sûre pour le communisme, mais sinon je suis d’accord avec tout ce que vous dites, la lutte des femmes est une lutte de classe”.
Le PCR était présent dans les manifestations à Zürich, Berne, Bâle, Genève, Lausanne, Fribourg, Bienne et Bellinzone. En particulier, une couche de jeunes femmes, dont beaucoup venaient pour la première fois en manifestation, tire des conclusions encore plus avancées : les femmes ne pourront être libérées que par le renversement du système capitaliste dans une révolution socialiste.
A Genève, certaines d’entre elles sont venues directement nous parler avec enthousiasme en voyant notre journal et notre bannière, pour discuter de ce que nous avions à proposer. Le PCR peut leur fournir les idées, le programme et les méthodes nécessaires pour lutter contre leurs profs et patrons sexistes et convaincre les gens autour d’elles de rejoindre la lutte révolutionnaire pour le communisme.
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