Lieu : Uni Mail (salle à confirmer)
En 2024, les dépenses militaires mondiales ont connu leur plus forte augmentation depuis la fin de la Guerre froide. L’Europe, en particulier, s’est trouvée à la pointe de cette militarisation. Les dirigeants européens sont contraints de défendre de manière autonome leurs intérêts impérialistes, conséquence du retrait relatif des États-Unis. La Suisse, elle aussi, entre dans la course aux armements, car elle n’est plus en mesure de simplement profiter du parapluie militaire américain.
Que cache ce réarmement ? C’est la lutte entre différentes puissances prédatrices pour assurer leur place dans l’ordre mondial — et garantir ainsi leurs profits. Et pour l’ensemble de la bourgeoisie suisse, une chose est claire : ce sont les travailleurs qui doivent en payer le prix. Le Conseil fédéral augmente le budget militaire pour défendre les intérêts impérialistes suisses, au détriment des dépenses en santé, en éducation et dans le social.
La classe dominante suisse et ses représentants politiques justifient le réarmement — et les sacrifices matériels qu’il impose aux travailleurs — par la défense de la démocratie et de la « sécurité », notamment contre des figures comme Poutine ou Trump. Certes, Trump et Poutine sont des ennemis de la classe ouvrière. Mais ce sont le Conseil fédéral et les patrons suisses qui attaquent concrètement le niveau de vie de la classe ouvrière ici, en Suisse. Chaque centime investi dans le réarmement est un centime en moins pour la santé, les salaires, le logement, l’éducation ou les crèches.
Nous n’avons pas besoin de sécurité contre « les méchants Russes ». Nous avons besoin de sécurité contre notre propre bourgeoisie, qui, comme toutes les classes capitalistes du monde, s’accroche à un système en déclin, quitte à jouer avec les risques d’une guerre.
La classe ouvrière doit lutter de manière indépendante des intérêts de la classe dirigeante, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Notre seule véritable sécurité contre les guerres réside dans le renversement de la bourgeoisie en Suisse, dans le cadre du mouvement révolutionnaire international de la classe ouvrière.
En dernière instance, pour lutter contre la guerre et l’austérité, il faut lutter contre l’impérialisme et pour l’abolition du capitalisme.
En tant que section suisse de l’Internationale communiste révolutionnaire, nous luttons pour une révolution mondiale visant à renverser le capitalisme et ses fauteurs de guerre. Mais pour y parvenir, nous avons besoin de TOI !
Viens discuter de comment lutter contre la militarisation, l’austérité et le capitalisme. Viens pour te laisser convaincre — ou pour rejoindre directement les communistes et lutter pour la révolution mondiale !
Lieu : Uni Mail (salle à confirmer)
International — von Madlaina Jost, Bern — 08. 05. 2025
Schweiz — von Ivan Lampert und Charles Tolis — 06. 05. 2025
Schweiz — von Silvan Degen, Basel — 04. 05. 2025