La réaction à la fondation du PCR le 1er mai a été positive dans de larges couches de la population. En témoignent les 700 exemplaires de notre journal « Le Communiste » vendus pour 3 776 francs.

En Suisse, les ouvriers se portent trop bien ? Au contraire : « J’ai déménagé ici il y a huit ans et je pensais qu’il faisait bon vivre ici. Aujourd’hui, je ne pense plus ainsi », a déclaré quelqu’un à Zurich. La plupart ont également ressenti la crise de la gauche : « Le réformisme ? On ne peut rien améliorer de l’intérieur », a déclaré quelqu’un. Beaucoup nous ont félicités pour la création du parti : « Cela donne de l’espoir », a dit un vieux socialiste en nous glissant 10 francs dans la main pour le journal.

Pour la première fois, nous publiions « Le communiste » en trois langues (allemand, français et italien). Lors de la manifestation de Bellinzone, les camarades ont vendu 31 exemplaires du premier numéro d’« il Comunista ». Au total, le PCR était présent dans des manifestations ou des rassemblements dans 18 villes : Zurich, Genève, Bâle, Berne, Fribourg, Lausanne, Lucerne, Zoug, Saint-Gall, Sion, La Chaux-de-Fonds, Delémont, Thoune, Soleure, Bienne, Liestal, Arbon et Bellinzone.

Dans la couche la plus radicale, la fondation du PCR a fait mouche. A Zurich, un élève s’est approché de notre bloc combatif et a dit : « Oui, je suis communiste – mais pas encore dans un parti, pas encore actif ». A Fribourg et à Saint-Gall, deux communistes ont adhéré pendant la manifestation et ont directement aidé à trouver les suivants.

Un étudiant de Zurich : « Depuis la pandémie, je cherche une issue, actuellement je lis Etat et révolution de Lénine. Aujourd’hui, je participe pour la première fois à une manifestation. Je veux être actif ». Une mère célibataire a entendu nos slogans, a pris son fils par la main, a saisi un drapeau du PCR et a discuté avec nous tout au long du cortège. Elle travaille dans la restauration et ne peut pas se permettre de prendre des vacances : « Je n’ai plus rien à voir avec les politiciens, depuis la pandémie, il n’y a que l’argent qui compte. Vous me donnez de l’assurance ».

Elle et 700 autres personnes dans toute la Suisse ont manifesté leur intérêt à lire notre manifeste, à se faire une meilleure idée et à participer au congrès fondateur.

Tu trouveras le rapport complet ici.