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Stop à la répression ! – Pour le droit à la liberté d’expression, d’opinion et de réunion, en solidarité avec la Palestine

En Suisse, toute manifestation de solidarité avec le peuple palestinien et tout appel à la fin des bombardements israéliens sur la bande de Gaza sont réprimés. Ceux qui se solidarisent malgré tout avec la Palestine sont durement attaqués et diffamés dans la presse.

  • Les rassemblements et les manifestations de solidarité avec la population de la bande de Gaza sont interdits dans toutes les villes de Suisse alémanique jusqu’à nouvel ordre.
  • Des débats sur Israël-Palestine ont été interdits par le rectorat des universités de Zurich, Berne et Fribourg ; la police a intimidé des étudiants sur place.
  • A l’université de Bâle, le rectorat a censuré un message de solidarité des étudiants de master en sciences sociales.
  • Un débat organisé par des étudiants devant un gymnase à Berne a été empêché par un déploiement de police.
  • Dans les médias, toute manifestation de solidarité est systématiquement assimilée à l’antisémitisme, au terrorisme et à un appel à la violence

Alors qu’à Zurich, une manifestation en faveur d’Israël est autorisée, au cours de laquelle le président du Conseil d’Etat a tenu un discours, et qu’à Berne, le drapeau israélien a été projeté sur la Zytglogge, les manifestations publiques de solidarité avec les Palestiniens sont systématiquement interdites et réprimées par la police. Il s’agit manifestement d’une répression flagrante et unilatérale de la liberté d’expression.

Même après une semaine de bombardements quotidiens de la bande de Gaza par l’armée israélienne, la solidarité de la Suisse officielle est exclusive avec l’Etat israélien. Le blocus total des biens de nécessité vitale pour la bande de Gaza est passé sous silence.

Le bombardement de Gaza est une punition collective pour les deux millions de Palestiniens et de Palestiniennes qui sont enfermés dans la bande de Gaza. Le gouvernement israélien légitime cette action en qualifiant les habitants de la bande de Gaza „d’animaux humains“ par la voix du ministre de la Défense. Tout peuple traité de cette manière a le droit de se défendre. Le droit de lutter contre l’impérialisme et l’oppression coloniale est un pilier de la dignité humaine. Et il est ancré dans le droit international. La couverture médiatique extrêmement partiale légitime – sous l’apparence de la neutralité – la campagne de bombardement en cours et les violations flagrantes du droit international par l’armée israélienne.

Cette campagne médiatique ne reflète pas l’attitude de la population ! Une large couche de la population condamne la guerre de vengeance israélienne et se solidarise avec la population de Palestine et sa lutte contre l’oppression. Ceux qui pensent ainsi ne sont pas des terroristes et n’appellent pas à la violence. C’est un droit fondamental de manifester publiquement cette solidarité ! De telles interdictions constituent une violation massive des droits démocratiques fondamentaux.

Les signataires demandent :

  • la pleine liberté de réunion : les manifestations et les protestations contre l’attaque israélienne sur Gaza doivent être autorisées
  • la pleine liberté d’expression : les manifestations en solidarité avec la lutte des Palestiniens contre leur oppression ne sont pas du terrorisme et ne constituent pas un appel à la violence. La lutte contre l’oppression et le colonialisme est un droit démocratique.
  • la pleine liberté d’expression : les débats sur Israël et la Palestine organisés dans les établissements publics d’enseignement ne doivent pas être interdits. Les organisateurs ne doivent pas être poursuivis.

Lancé par les associations marxistes des universités de Genève, Berne, Bâle, Zurich et Fribourg Secrétariat: Der Funke – redaktion@derfunke.ch

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